Un membraneux mirage


Et voici advenu le règne des images
Entre moi et le monde un membraneux mirage
Me renvoie le reflet de ma bestialité
Les vidéos porno souillent l'obscurité

A genoux, humiliées, les femmes indépendantes
Soumise et dominée, l'espèce triomphante
Excité par des scènes obscènes jusqu'au bout
Les larmes de mon sperme coulent sur mon dégoût

Toujours je dis : assez, c'est la dernière fois !
Et toujours je reviens, rongé par un désir
Qui renait chaque jour et meurt entre mes doigts
Je jouis dans le néant et ce néant m'aspire

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