Déjà des papillons
Dérivent dans les eaux usées de l’Atlantique
Des bouteilles d’eau de source des sacs
transparents
Portées par les courants ces tonnes fantastiques
Forment dans l’océan de nouveaux continents
L’estomac des poissons est plein de sacs plastique
Le mien est rempli de produits industriels
Les spermatozoïdes se transforment en femelles
Les glaciers quaternaires cèdent à la panique
Des plaques de mazout dérivent sur les mers
Les momies des mammouths remontent des tourbières
Ce n’est rien, ce n’est rien. Au fond ce n’est pas grave
L’océan, les volcans noieront tout sous la lave
La nature survivra à ce monde débile
Déjà des papillons s’envolent de Tchernobyl...
L’estomac des poissons est plein de sacs plastique
Le mien est rempli de produits industriels
Les spermatozoïdes se transforment en femelles
Les glaciers quaternaires cèdent à la panique
Des plaques de mazout dérivent sur les mers
Les momies des mammouths remontent des tourbières
Ce n’est rien, ce n’est rien. Au fond ce n’est pas grave
L’océan, les volcans noieront tout sous la lave
La nature survivra à ce monde débile
Déjà des papillons s’envolent de Tchernobyl...
Entre les strates blanches des falaises du futur
Un trait d’hydrocarbures noir et un peu collant
Laissera dans la craie une brève égratignure
L’horrible signature d’un monde suffisant
L’horrible signature d’un monde suffisant
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