Les lueurs du passé
Ma mère est à
présent en maison de retraite
Je l’entends
murmurer dans son fauteuil roulant
Des airs que
lui chantait peut-être sa maman
Les lueurs du
passé défilent dans sa tête
Dans cette
aile qui sent le désodorisant
Rien n’arrive
à masquer cette écœurante odeur
On naît on vit
on meurt que dans ses excréments
Jusqu’à la fin
on a ce besoin de chaleur
Les
auxiliaires de vie allument la télé
Et donnent aux
résidants des antidépresseurs
Je sais qu’au
fond de moi tout n’est pas oublié
L’enfance
tient la main des petits vieux qui meurent
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